Les États-Unis vacillent, et le Canada pourrait ne pas être loin derrière.
Chaque jour, les Canadiennes et Canadiens se connectent à des plateformes construites selon des règles américaines où les propos haineux sont protégés.
Cette rhétorique incontrôlée traverse nos frontières librement, s’infiltre dans nos fils d’actualité, encourage les extrémistes et alimente la violence ici, chez nous.
La GRC et Statistique Canada signalent une hausse des crimes haineux et des menaces. Le SCRS met en garde contre l’extrémisme idéologique. Les signes sont là, devant nous, depuis longtemps déjà.
Cela ne veut pas dire que les Canadiens sont innocents. Nous avons aussi exporté nos propres extrémistes. Mais c’est précisément pour cela que nous avons des lois contre les discours haineux : parce que des paroles haineuses mènent à des actions haineuses.
À la suite de l’assassinat de Charlie Kirk et d’une autre fusillade dans une école du Colorado – survenus à peine quelques jours avant un rassemblement nationaliste « Canada First » à Toronto – il est temps d’affirmer nos valeurs et de faire respecter notre Charte et nos lois en ligne.
Il s’agit de responsabilité, de sécurité et de démocratie.
Nous obligeons déjà les entreprises américaines à respecter les règles canadiennes lorsqu’elles vendent des services financiers, traitent des paiements ou placent des produits sur nos tablettes. Les plateformes sociales ne devraient pas faire exception.
Il est temps de dire clairement : si les plateformes veulent des utilisateurs canadiens, elles doivent respecter la loi canadienne. Point final.
